Une décision applaudie par les associations de défense animale
Renault a conclu un partenariat avec PETA, dont le représentant James Fraser a salué l’initiative, indiquant qu’il est « inconcevable d’imaginer une conduite véritablement détendue et luxueuse tant que la souffrance animale […] restent présentes à bord »
Pour l’organisation, l’abandon du cuir animal permettrait de réduire l’empreinte carbone du groupe tout en préservant la vie d’un nombre conséquent d’animaux.
Pour l’organisation, l’abandon du cuir animal permettrait de réduire l’empreinte carbone du groupe tout en préservant la vie d’un nombre conséquent d’animaux.
Des alternatives responsables déjà en place
Renault mise sur une palette de matériaux alternatifs, notamment des textiles recyclés ou biosourcés. La nouvelle Renault 5 E-Tech, par exemple, propose une sellerie en denim recyclé, clin d’œil à la version « Blue Jeans » des années 80
D’autres modèles intègrent des fibres végétales ou des textiles techniques, renforçant ainsi l’engagement de la marque dans les éco-matériaux
D’autres modèles intègrent des fibres végétales ou des textiles techniques, renforçant ainsi l’engagement de la marque dans les éco-matériaux
Une tendance en marche dans l’industrie automobile
Renault rejoint plusieurs constructeurs – Tesla, Mini, Polestar, BMW ou Volvo – qui ont déjà renoncé au cuir traditionnel pour des finitions plus durables. Toutefois, certains acteurs du segment luxe, comme Ferrari ou Bentley, continuent de valoriser le cuir comme signe distinctif de prestige.
Écosystème et limites de l’initiative
Les défenseurs du cuir, notamment pour qui il serait un sous-produit de l’industrie alimentaire, dénoncent une démarche davantage symbolique que réellement bénéfique pour l’environnement. Ils soulignent que le cuir animal, considéré comme noble et durable, pourrait laisser place à des matériaux synthétiques dont l’impact environnemental reste à confirmer