L'association PETA monte une fois de plus au créneau afin de défendre les animaux contre l'exploitation réalisée par les humains. Depuis de nombreuses années déjà, PETA lutte contre l'utilisation de cuirs exotiques dans l'industrie de la mode et cette fois ci, c'est le Prada Group, qui détient de nombreuses marques de luxe, qui accepte de revoir son mode de fonctionnement. Ainsi, les peaux de kangourous ne seront plus utilisées dans le but de concevoir des accessoires comme des chaussures ou encore des sacs à main. C'est une victoire en demi-teinte pour l'association anti-spéciste PETA qui espère encore voir le groupe abandonner l'exploitation de tous les cuirs exotiques.
Les consommateurs sont de plus en plus nombreux à arrêter d'acheter des accessoires et vêtements réalisés avec des cuirs exotiques et à s'associer à diverses associations pour lancer des appels aux grandes marques afin de leur demander de changer leurs habitudes. Ainsi, des images diffusées après les grands incendies en Australie ont ému le monde entier et permis de sensibiliser une partie de la population à la souffrance animale de manière générale. De plus, les grandes actions menées par les associations anti-spécistes permettent également de lever le voile sur les différentes tortures exercées sur les animaux afin de prélever leur peau ou encore leurs plumes.
Les marques dirigées par Prada Group ne sont pas les premières à devoir se passer de cuir de kangourous. Ces dernières années, nombreuses sont les célébrités et les dirigeant-es de marques de luxe à avoir arrêté d'utiliser du cuir exotique pour leurs créations. Ainsi, Chanel et Versace, pour ne citer que ces deux marques, ne proposent plus de produits créés à partir de peaux exotiques. Par effet de mimétisme ou grâce à une prise de conscience importante, de nombreuses marques ainsi que des groupes entiers progressent petit à petit dans la lutte anti-spéciste et arrêtent d'utiliser des cuirs exotiques pour leurs créations de mode, préférant des matières qui n'entraînent pas la souffrance animale.
« Nous favorisons un mode de consommation responsable comme le slow fashion. Ainsi, nous mettons en avant une mode intemporelle et de qualité. Acheter nos produits, c’est une manière de dire non à une industrie dévastatrice pour l’environnement et les animaux. Et ainsi soutenir l’industrie éthique et positive de demain. » explique la marque.
« La marque Awake montre l'exemple à suivre en mettant fin à son approvisionnement en cuir animal », déclare Mathilde Dorbessan, chargée des relations auprès des entreprises pour PETA France. « Les consommateurs soucieux du bien-être animal et de l'environnement se tournent aujourd'hui vers des articles en plastique recyclé, en cuir d'ananas, de pommes, de raisin ou même de café, et en d'autres matières durables, de qualité et dont la production n'implique pas d'exploitation animale et il est l'heure pour les marques de s'adapter à la demande ».
Solex n'est pas le seul constructeur à miser sur le neo-rétro pour ses cyclomoteurs électriques. La marque italienne ItalJet a profité de sa présence au salon de Milan, qui s'est tenu la semaine dernière, pour présenter un superbe concept de vélomoteur vintage : le Mantra.
Avec un look clairement inspiré de modèles de l'entre-deux-guerres et une sellerie en cuir signée Brooks, le prototype ItalJet affiche un poids de 24 kg. Côté performances, le vélomoteur s'appuie sur un moteur électrique de 250 watts, offrant plus de 50 km d'autonomie mais une vitesse maximale d'à peine 24 km/h.
Une vitesse à priori compatible avec le code de la route et qui permettra de "cruiser" cheveux aux vent, dans la plus pure tradition custom. Si ItalJet se décide à commercialiser sa dernière création...