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Dolce & Gabbana dit adieu à la fourrure et à l’angora

Lundi 7 Février 2022

Après Armani, Prada, Gucci, Versace, Furla et Valentino, Moncler, la maison italienne Dolce & Gabbana suit les pas de ses concurrentes, malgré le virage un peu tardif. En effet, cela fait plus de vingt ans que les associations comme L214 ou PETA (People for the Ethical Treatment of Animals) font pression sur la marque.


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Vers la fin de la fourrure pour une mode plus éthique

C’est à la fin du mois de janvier que la célèbre marque italienne Dolce & Gabbana a annoncé bannir la fourrure et l’angora de ses futures collections, à travers une déclaration commune avec l’association Humane Society International. La vice-présidente de PETA Royaume-Uni, Europe et Australie, Mimi Bekhechi s’en est réjoui : « Personne ne veut porter la peau et la fourrure d'animaux torturés, et nous encourageons Dolce & Gabbana à rejoindre d'autres grandes marques en retirant également de ses collections les peaux exotiques obtenues de manière cruelle. »

La responsable marketing du groupe, Fedele Usai explique cependant qu’afin de « préserver le travail et le professionnalisme des maîtres fourreurs », Dolce & Gabbane « continuera à collaborer afin de créer des vêtements et accessoires en fourrure écologique, en utilisant matériaux recyclés et recyclables. »



La condition animale des élevages pour l’industrie de la fourrure

La grande problématique de l’industrie de la fourrure est que la majorité des animaux utilisés à cet effet sont entassés dans des cages, s’automutilent, se blessent, se prennent dans des pièges à mâchoires d’acier. Une souffrance atroce dont les associations comme PETA encouragent à mettre fin. Cela semble être sur la bonne voie, étant donné que de plus en plus de maisons de luxe et de grands créateurs décident de mettre fin à cette exploitation dans leurs collections. L’Italie a adopté récemment une législation interdisant cette industrie, tout comme la France. 
 
Comme le disait L214 dans sa pétition contre Dior, Fendi et Dolce & Gabbana suite au scandale concernant les conditions atroces dans lesquelles étaient plongés les lapins Orylag, « Rappelons-leur que torturer pour habiller, c’est démodé ! » En effet, 30 à 35 % des lapins mourraient en cage, dans des conditions inimaginables.
 


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